Les bandes de fréquences: ELF à SHF

Le spectre électromagnétique est très vaste. Afin de faciliter la compréhension de divers phénomène de propagation, d’utilisation possible,… il est plus simple dese référer à certaines parties du spectre qui ont des caractéristiques communes en parlant de bandes de fréquences.

  • ELF: 0 à 3Khz
  • VLF: 3 à 30Khz. On y retrouve des balises de radionavigation maritime, particulièrement celles à destinations des sous-marins, des signaux horaires, le célèbre émetteur SAQ qui fait des transmission morses à certaines dates définie. Dans certains pays, les radioamateurs ont également accès à la bande des 8Khz, appellé “Dreamer’s band”. Cette bande est en effet hautement expérimantale tant la fréquence est bande. Les “contacts” se limitent le plus souvent à détecter visuellement sur un waterfall une émission QRSS. Néanmoins au moins une transmission transatlantique a déjà réussie. On peut aussi y observer un certain nombres de phénomène naturels. Ces fréquences sont tellement basses qu’on peut les recevoir à l’aide de la carte son d’un pc.
  • LF : 30 à 300Khz. On y trouve des balises de radionavigations, des signaux horaires (dontle célèbre DCF77 sur 77Khz), la bande de radiodiffusion en Ondes Longues (en Europe et en Mongolie) ainsi que la bande radioamateurs des 137Khz.
  • MF : 300Khz à 3Mhz. On y retrouve la bande de radiodiffusion en Ondes Moyennes, les bandes radioamateurs du 630m et du 160m. La MF permet des communications locales en journées et longues distances la nuit. Les antennes plus classiques du typole 1/2 ondes commencent à devenir de très grandes tailles. Du coup sur ces fréquences on utilises souvent des antennes relativement courte comparé à la longueur d’onde. Courament des verticales ou des antennes en T raccourcie à l’aide d’une grosse bobine, parfois réglable (variomètre). En réception on retrouve des antennes sur ferrites, des boucles magnétiques et des antennes actives du styles de la “mini-whip”.
  • HF : 3Mhz à 30Mhz. On y retrouve entre autre les FAX-HF, des communications maritimes, les radios broadcasts internationals, les bandes radioamateurs du 80m au 10m. Elles sont également utilisé pour écouter Jupiter en radioastronomie. La HF permet des communications très longues distances pouvant faire le tour du globe. Les antennes utilisés sont généralement de grande taille. On utilise beaucoup d’antennes filaires (dipôle, L-inversé, longs-fils, beverage,…) ainsi que des antennes verticales. Néanmoins il est aussi possible d’utiliser des antennes de tailles plus réduites ( Boucles magnétiques, EH, Isotron, diverses antennes actives comme la mini-whip)
  • VHF : 30Mhz à 300Mhz. On y retrouve le broadcast FM et DAB/DAB+, des radiocommunications professionnels, les satellites de communications militaires, les satellite météo NOAA, les bandes radioamateurs du 6m/4m/2m en Europe, le 8m en Irlande et le 1.25m en Amérique du Nord. Auparavant, on y trouvais également la télévision analogique en bande I et III. Les bandes VHF permettent principalement des communications locales, notamment en FM. Néanmoins de longues distances peuvent être effectué lorsque les conditions sont bonnes, surtout dans les VHF basses. Sur la bande des 6m, par exemple, il est exceptionnellement possible de faire des contacts transatlantiques. Il est également possible de faire des contacts plus longues distances via des satellites radioamateurs, via des réflections sur meteor (Meteor Scatter) ou via réflections sur la lune (EME). Les antennes y sont de tailles plus réduites qu’en HF, ce qui permet l’utilisation d’antennes directives (Yagi, Quad). Les antennes verticales sont très utilisés pour les communications locales (GP 1/4 d’ondes, 5/8, collinéaire, dipôle verticale,…)
  • UHF: 300Mhz à 3000Mhz. On y retrouve des radiocommunications professionels, la télévision numérique terrestre, les GSM, des radiocommunications professionels, la bande libre PMR446, les bandes ISM 433Mhz, 868Mhz et 2,4Ghz,le Wifi 2,4Ghz, les systèmes de localistation par satellite( GPS, GLOSNASS, GALILEO), les satellites INMARSAT et IRIDIUM, des satellites météo ainsi que les bandes radioamateurs du 70cm, 23cm et 13cm. C’est également dans cette bande fréquence (1,4Ghz) que l’on pourra observer les lignes d’hydrogènes en radioastronomie. Notons que sur ces bandes de fréquences, les transmissions radioamateurs peuvent aussi se faire en télévision (ATV/DATV).Des relais radioamateurs sont mis en place sur des points hauts stratégiques afin de permettre des contacts à plus grandes distances.Les contacts sont la plupart du temps locaux. Parfois la propagation permet des contacts à moyennes distances mais il n’est pas question ici de traverser l’atlantique (Sauf EME). Il est également possible de faire des contacts plus longues distances via des satellites radioamateurs ou via réflections sur la lune (EME). Les antennes y sont encore plus petites qu’en VHF. L’utilisation d’antennes verticales pour le trafic local y est également courant. On utilise beaucoup d’antennes directives et on peut commencer à utiliser des antennes paraboliques, principalement dans le haut de l’UHF. Néanmoins des paraboles de très grandes tailles peuvent également être utilisé dans le bas de l’UHF.
  • SHF: 3Ghz à 30Ghz. On y retrouve le Wifi 5Ghz, la bande ISM 5,8Ghz, les transmetteurs vidéo embarqué sur les drônes, les radars, la télévision par satellite en bande C et en bande Ku, les communications spatiales en bande X( Deep Space Network), les bandes radioamateurs du 6cm, 3cm, 1,5cm. On y trouve la voie descendante du satellite radioamateur géostationnaire QO-100. Les contacts se font généralement à vue directe. Ces bandes sont très sensibles aux obstacles. Quand 2 stations ne se “voient” pas, il est parfois possible d’établir un contact par réflexions sur un obstacle voir même sur la pluie (rainscatter). On utilise principalement des antennes directives. Les paraboles y sont très courantes.
  • EHF: De 30 à 300Ghz. On rentre vraiment ici dans le domaine expérimentale. On y retrouve les bandes radioamateurs 47Ghz, 76Ghz, 122Ghz, 144Ghz et 245Ghz

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